Unbroken – La vengeance est un plat qui ne se mange pas.

I – Présentation

Prototype des composants (Source)

Fiche descriptive
Nombre de joueurs : 1 joueur
Durée : 15-25 minutes
Mécaniques : gestion de ressources, dungeon crawler
Format de cartes : 63X88mm

Unbroken est un jeu purement solitaire développé par Artem Safarov et illustré par Alina Marchewka et Nikolai Ostertag. Pour l’instant toujours à l’état de Print and Play, le jeu doit faire l’objet d’une campagne Kickstarter débutant le 27 Mars 2018.

Cet article a été rédigé après 19 parties.

Disclaimer : Le Comboteur Fou est playtesteur pour Unbroken et crédité en tant que tel dans le livret de règles.

Vos compagnons et vous avez été pris en embuscade au cours de votre dernière aventure, et si vous avez été laissé pour mort, terriblement blessé et affaibli, vous n’en souhaitez pas moins venger vos compagnons, sauvagement assassinés sous vos yeux.

A vous donc de reconstruire vos forces, de faire usage des ressources avoisinantes afin de vous construire une arme, puis d’aller venger vos défunts amis en affrontant les abominations responsables de leur trépas. Survivrez-vous à votre propre faiblesse ?

II – Le gameplay

Vous commencez la partie en choisissant un personnage parmi quatre, chacun disposant de trois capacités spéciales qui lui sont uniques, et qui peuvent être activées durant les différentes phases du jeu, tel que spécifié sur chaque capacité. Les personnages sont la Sage, le Brawler, le Sneak et la Huntress.

Après avoir mis en place l’aide récapitulative des actions générales, les fiches de suivi de ressources, et mélangé les decks exploration et compétences, le jeu se déroule en quatre niveaux séparés en plusieurs phases.

  • Voyage

Durant cette phase, votre personnage va tenter de reconstruire ses forces et potentiellement prendre connaissance de l’ennemi qui l’attend.

Vous pouvez utiliser les actions générales pour transformer vos ressources. Ces ressources sont:

Effort. Faible, moyen, et grand, l’effort est la ressource principale lorsqu’il s’agit d’infliger des blessures à l’aide de vos armes. C’est également ce qui détermine votre santé. Si vous deviez perdre de l’effort mais que vous n’en disposez plus, vous perdez la partie.

– Boismétal. Ces ressources vous permettent principalement de construire vos armes, mais peuvent également être échangées auprès des habitants de ce monde funeste.

– Ruse. La Ruse ne sert aucune fonction particulière mais peut être utilisée pour certaines armes et compétences, ou pour faire face à des situations du paquet exploration.

– Nourriture. La nourriture peut servir de monnaie d’échange, et vous devez en consommer après avoir affronté un monstre. Vous perdez de l’effort si vous ne le pouvez pas, et en gagnez si vous consommez un repas.

– Temps. Le temps détermine combien de cartes exploration vous pouvez résoudre avant d’être pris en ambuscade par un monstre.

– Trésor. Les trésors peuvent servir de monnaie d’échange, et valent des points en fin de partie si vous parvenez à survivre.

Pendant la phase de voyage, vous pouvez choisir de révéler deux cartes du deck exploration. Ces cartes disposent de trois informations.

– Coût en temps. Si vous choisissez cette carte, vous devrez soustraire le coût de votre total de temps. Si vous choisissez de vous reposer, vous gagnerez autant de faible effort que ce coût.

Coût en ressource. Si vous choisissez de ne pas vous reposer, mais de résoudre la carte, vous devez dépenser les ressources indiquées. Vous êtes forcé de vous reposer si vous ne pouvez payer le coût.

– Récompense. Si vous pouvez vous acquitter du coût en ressource et après avoir payé le coût en temps, vous obtenez les récompenses décrites sur la carte.

Après avoir pioché deux cartes, vous devez en choisir une et soit la résoudre, soit vous reposer. Dans les deux cas vous devrez soustraire le coût en temps de votre total de temps. Si vous deviez dépenser du temps et que vous n’en avez plus, vous êtes pris en embuscade par le monstre et passez à la phase d’affrontement.

Si vous n’êtes pas en train de résoudre une carte, vous pouvez également choisir d’effectuer une action, soit générale, soit propre à votre personnage, soit d’une de vos cartes compétences. Ces actions vous permettent d’augmenter le nombre de cartes exploration révélées lors de l’exploration, ou de gagner de l’effort ou de la ruse. Vous pouvez aussi choisir de révéler le monstre pour ce niveau afin de vous préparer en fonction de ses statistiques et attaques.

Vous pouvez aussi choisir d’améliorer votre arme en dépensant les ressources indiquées sur sa fiche. Il existe deux chemins disponibles, ouvrant chacun sur deux chemins d’amélioration.

Si vous ne souhaitez pas continuer à explorer, vous pouvez choisir de passer à la phase de combat.

  • Combat
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En mode “ma b*te et mon couteau”. Sans b*te. Et sans couteau. Chaud. (Source)

Le combat consiste en un échange de coups entre le monstre et vous. Il est décomposé en plusieurs étapes.

– Premièrement, si votre marqueur temps est à zéro, le monstre vous prend en embuscade. Il vous faut donc appliquer les effets d’Ambush.

– Vous avez alors la possibilité d’esquiver le monstre. Vous devez pour cela dépenser les ressources listées sous Trickery. Si vous faites ainsi, vous n’obtenez aucune récompense ni compétence, mais ne devez pas combattre le monstre.

– C’est l’heure d’échanger les coups. A tour de rôle, le monstre et vous effectuez chacun une action. Le joueur ouvre le bal sauf exception. Pendant le combat, vous pouvez dépenser les ressources indiquées sur votre fiche d’arme pour tenter de détruire l’armure du monstre, ou le blesser (vous ne pouvez le blesser que s’il n’a plus d’armure.) Vous pouvez également convertir vos ressources ou améliorer vos armes, ou actionner une compétence si elle dispose d’une action.

Le monstre, pendant son tour, lance un dé et applique les effets inscrits sur sa fiche.

Vous mourez si vous devez perdre ou dépenser de l’effort mais n’en avez plus – en gardant à l’esprit que vous pouvez utiliser un effort de valeur supérieure en tant qu’effort de valeur inférieure.

– Si vous survivez au monstre, la phase de faim vous demande de consommer autant de nourriture que le niveau que vous venez de terminer (de 1 jusqu’à 4.) Pour chaque nourriture consommée, vous gagnez un faible effort, mais pour chaque nourriture que vous ne pouvez pas ou ne voulez pas consommer, vous perdez autant de faible effort que de nourriture cumulée (1 pour la première unité, puis 2 pour la deuxième et ainsi de suite. Vous pouvez donc perdre jusqu’à 1+2+3+4=10 efforts au niveau 4).

Si vous n’avez pas suffisamment d’effort, vous mourez de faim.

  • Fin de partie

Vous perdez la partie si vous n’avez plus suffisamment d’effort pour encaisser un coup, ou survivre à la faim.

Vous gagnez la partie si vous parvenez à tuer le monstre du niveau 4 et survivez à la phase de faim.

III – Unbroken sur la balance

Le pour :
– Unbroken est solitaire ! Pas besoin de trouver d’autre joueur, c’est vous, le jeu, et 25 minutes, et c’est tout. Pas question ici de devoir modifier une règle pour s’adapter au solo, ou de piloter plusieurs personnages. Le jeu a réellement été conçu pour le solo, et est jouable en l’état.
Unbroken est difficile ! Il m’a fallu 19 parties pour obtenir ma première victoire, et mon score était déplorable, mais quelle satisfaction. De plus, le jeu dispose d’un mode difficile. Le tout est incroyablement thématique et le ressenti est plus proche de ce que j’attendais d’un Dark Souls, que Dark Souls lui-même.
– Unbroken est rejouable ! 24 monstres – six par niveau, – 4 personnages jouables, et 4 chemins d’évolution pour votre arme, promettent déjà de belles parties, et vous aurez toujours la possibilité d’augmenter la difficulté ou de tenter d’augmenter votre score pour les prochaines parties. Sans compter que les actions du monstre, sous forme de résolution de dé, sont difficilement prévisibles. A cela s’ajoutent également les compétences, diverses et variées, qui influeront grandement sur votre stratégie.

Le contre :
Unbroken est aléatoire ! La phase de voyage ne vous permettra parfois simplement pas d’obtenir les ressources dont vous avez besoin, soit pour améliorer votre arme, soit pour obtenir de la nourriture. Parfois, vous affronterez un monstre pour lequel vous êtes mal préparé. Et parfois vous obtiendrez des résultats abominables sur le lancer de dé.
– Unbroken est sans pitié ! Il est probable que vous vous fassiez éliminer relativement tôt et n’ayez pas l’occasion d’affronter le monstre du niveau 4. En tout honnêteté, je trépasse généralement au niveau 3, et il est exceptionnellement rare que ma partie s’interrompe aux niveaux 1 ou 2.
– Unbroken est sombre et violent ! Le thème ne plaira pas à tout le monde, l’illustration de couverture est sanguinolente, et bien que les autres soient moins sanglantes, l’univers reste assez inaccessible.

IV – Le mur de texte (a.k.a. L’avis du Comboteur Fou)

Le jeu en soi

Unbroken est une perle rare. Un dungeon crawler jouable entièrement en solo, simple d’accès et qui ne requiert pas trop d’espace sur votre table, et où la résolution des actions du monstre est simple comme un jet de dé. Contrairement à d’autres jeux du genre, nul besoin en effet de mettre en place moult figurines, ou de passer plus de temps à jouer le tour du monstre que celui du joueur, ou encore d’utiliser une application pour simuler un joueur contrôlant les forces maléfique. Ici, vous contrôlez uniquement votre personnage, puis vous lancez un dé pour résoudre les actions du monstre, et c’est tout. Enfin un jeu du genre jouable en 30 minutes et tenant sur un plateau-repas (presque!)

Unbroken est un jeu extrêmement difficile, ce qui ravira les amateurs de défi. Les ressources, sont une denrée rare et précieuse, qui vient vite à manquer, et, sans pour autant que la quantité de ressources différentes ne devienne problématique, il vous faudra faire des choix draconiens afin de parvenir à survivre. Là où vous souhaiterez vous reposer, vous aurez peut-être le choix de faire l’acquisition d’un peu de métal, ce qui permettrait de créer une arme qui, bien qu’elle ne résolve pas votre problème de fatigue, vous permettrait malgré de tout de gagner sur le long terme en dépensant moins d’effort pour infliger vos coups. Oui mais voilà, de l’autre côté on vous propose aussi un peu de nourriture facile, et c’est alléchant aussi car cela vous éviterait de crier famine après avoir échappé au monstre. Mais souhaitez-vous vraiment échapper au monstre, finalement, quand les récompenses sont si tentantes, sans parler de la compétence que cela vous octroierait si vous le vainquiez, compétences généralement très puissantes sans pour autant vous donner la partie? Bien sûr, si vous échouez…

Les choix et les situations sont très tendus et vous ne rentrerez jamais réellement dans une zone de confort où un mauvais choix ne vous ferait pas perdre. Même bardé de bonus lorsque vous ferez face à un monstre, vous serez au seuil de la mort. En effet, à mesure de votre montée en puissance, les monstres progressent en force également, et leurs capacités deviennent dévastatrices, qu’il s’agisse de réduction de dégâts, de soins, d’armure impénétrable, ou d’états négatifs qu’ils vous infligeront, comme l’empoisonnement, ou peut-être même pire, la réduction de vos efforts en effort de moindre valeur (l’horreur absolue pour un plan bien échafaudé…) Tous sont cauchemardesques. Sans compter que vos armes sont coûteuses en ressources, non seulement lors de la construction, mais également de l’activation. Car une hache monumentale, c’est beau, et ça coupe bien, mais c’est lourd, ça se manie mal, et ça vous laisse très ouvert lorsque vous ratez votre cible (les amateurs de Dark Souls en sauront quelque chose).

Fort heureusement Artem vous laisse une porte de sortie, du moins pendant les trois premiers niveaux : vous pourrez faire preuve de couardise… Enfin je veux dire de ruse, et contourner le monstre, préservant ainsi votre force vitale afin de mieux explorer les alentours pour mettre la main sur de rutilantes ressources. Et cela pourrait même bien vous sauver la vie, par exemple contre l’abominable Gibberling qui, s’il ne représente pas une grande menace en soit, vous terrifie au point que la phase de voyage suivante sera bien moins productive, puisque l’état qu’il vous attribue d’office en cas d’affrontement vous fait piocher une carte exploration de moins par exploration.

Oui mais voilà, ne pas combattre, c’est renoncer aux récompenses, qui prennent le plus souvent la forme de précieuses ressources alors que vous rugissez votre victoire. Mais c’est aussi et surtout renoncer à piocher deux cartes de compétence et en conserver une. Les compétences représentant votre montée en niveau, elles peuvent vous octroyer différents bonus, comme par exemple échanger ce métal ou ce bois contre des dégâts directs ignorant l’armure du monstre, armure qu’il faudra détruire en temps normal avant d’espérer infliger des dégâts ; ou encore vous permettre d’ignorer certaines monstrueuses actions comme l’étourdissement ou le désarmement, particulièrement néfaste ; ou vous permettront de gagner de précieuses unités d’effort au début d’un combat.

Evitez le monstre et vous survivrez, donc… A court terme. Mais risquerez de vous en mordre les moignons lors de l’affrontement final.

Unbroken est un jeu sévèrement difficile mais qui ne semble jamais injuste. C’est à vous de vous adapter à ce que l’on vous donne et si hasard il y a, vous disposez de suffisamment de ressources pour y palier, si et seulement si vous le désirez : utilisez la reconnaissance pour savoir ce que vous allez affronter ; utiliser vos ressources pour préparer votre voyage, soit en piochant plus de cartes, soit en échangeant des ressources en prévision, soit, si vous jouez le bon personnage, en prenant connaissances des prochaines cartes d’exploration. Construisez votre arme en fonction puis mettez votre stratégie à l’épreuve. Vous prendrez à n’en pas douter quelques coups, surtout si les dés sont contre vous, mais ce qui en découlera principalement ne sera pas votre défaite, plutôt votre niveau de fatigue au terme de l’affrontement, ainsi que les états négatifs dont vous serez affublés, ou la perte de précieuses ressources. Exception faite du monstre final, qui vous dévorera tout crû si vous ne le tuez pas. A moins que vous ne mourriez d’inanition.

Should you prevail, un système de points vous permettra d’évaluer votre réussite en fonction des ressources qu’il vous reste, certaines, notamment les trésors, valant plus que d’autres.

Vous n’aurez pas de stratégie ou de chemin tout tracé pour vous guider dans Unbroken, et ce en raison des différentes variables qui vous feront face. Selon le personnage que vous jouerez, il vous faudra aussi adapter votre manière de jouer. Le Brawler se concentrera ainsi plus sur le combat quand la Huntress excellera dans l’art de tirer le meilleur parti de son voyage. Les cartes que vous piocherez détermineront également grandement les ressources auxquelles vous aurez accès et donc les armes que vous pourrez construire.

Mais c’est surtout au monstre que vous devrez vous adapter, et partir en reconnaissance, si l’action est coûteuse et peu sembler rapporter trop peu, vous permettra néanmoins de déterminer ce dont vous aurez besoin : nul besoin en effet de vous armer d’un marteau détruisant moult armures si votre adversaire n’en porte pas.

Au final, le jeu repose bien sûr partiellement sur la chance, et tout jeu solo qui se veut rejouable le doit, mais apprendre à comprendre les enjeux et à maîtriser ses outils sera la clef d’Unbroken, ouvrant à une courbe d’apprentissage que je n’ai jamais trouvé frustrante, tandis que je n’ai pas mis mes défaites sur le dos de la conception du jeu (étant un monstre de mauvaise foi en cas de défaite, c’est dire quelque chose.)

Matériel et illustrations

Difficile de se prononcer côté qualité du matériel puisque j’ai utilisé une version imprimée à la maison. Je ne sais pas non plus quel est le niveau de finition des illustrations, certaines étant réutilisées d’une carte à l’autre. Elles sont globalement de bonne qualité même si elles peuvent paraître maladroites par endroit, notamment sur les proportions, ou les expressions, mais le tout crée un univers dark fantasy intéressant sans être trop horrifique, bon enfant mais sanglant. Un mélange un peu étrange mais qui, je trouve, fonctionne plutôt bien. Je trouve en revanche l’illustration de la boîte un poil trop violente pour être réellement vendeuse, puisqu’elle montre un de vos camarades mourir dans un geyser de sang. Pas très alléchant.

Le jeu prend relativement peu de place sur la table, et tient sur un tapis de jeu type Magic.  Il est aisé de sélectionner un monstre grâce à la valeur entre 1 et 6 indiquée sur chacun : lancez un d6 et vous saurez ce que vous affronterez pour ce niveau. Cela évite de mélanger les cartes de monstre, c’est très pratique.

Le paquet de cartes exploration est énorme, ce qui le rend un peu malaisé à mélanger, mais considérant qu’il se vide bien en cours de partie, la quantité n’est pas superflue. Au cours de la mise en place il vous faudra également mélanger le plus petit paquet de compétences. Les afflictions ne sont quant à elles pas mélangées mais doivent rester à portée de main. Vous suivrez vos ressources et actions sur quatre fiches différentes.

Les règles sont bien agencées et plutôt claires, suivant le déroulement de la partie, phase par phase. Bon travail de ce point de vue, mais quelques zones de flou subsistent, sur les timings et certaines interactions spéciales. Je ne suis également pas d’accord sur la façon de gérer les points de vie des monstres (augmenter la valeur pour chaque blessure : je préfère placer le marqueur sur le total de points de vie du monstre puis le faire descendre jusqu’à zéro, ce qui visuellement fonctionne mieux pour moi.) J’aurais également préféré que le zéro soit, dans certaines circonstances comme la piste de temps, remplacé par un symbole indiquant clairement que vous êtes pris en embuscade, ou que le monstre a trépassé : vous pouvez arriver à 0 effort sans mourir, mais arrivé à 0 temps vous vous faites assaillir, il peut être délicat de se souvenir de la règle pour chaque piste, et elles sont nombreuses.

Rejouabilité

Côté rejouabilité, je ne suis parvenu à vaincre le jeu qu’après une vingtaine de parties, et avec un seul personnage et un score minable. Je n’ai pas encore vu l’intégralité du panel de monstres, surtout ceux de niveau IV. Convaincant donc pour un jeu qui s’annonce à £18.

Avec quatre personnages et vingt-quatre monstres vous aurez de quoi voir venir, et si cela ne vous suffit pas vous pourrez tenter d’augmenter votre niveau de menace en dépassant votre score, ou vous confronter au mode difficile, avant que ne sortent les prochaines extensions (on parle déjà d’armures…)

Pour conclure : le Comboteur Fou est impressionné par Unbroken, et lui attribue la note de

8/10

Unbroken est la propriété de Altema Games. Les images d'illustration de cet article proviennent du site Boardgamegeek.com

 

Et vous, qu'en pensez-vous ?